Tu viens chez moi

Thomas Pitiot, 2007, in Griot

A dja ra ou ié, a ma dja ou ié hé
A dja ra ou ié a ma dja ou ié
Fa ra fi nou, am bé ié ké lé nié
 
C’est une invitation sans visas, sans visons,
Sans videurs à l’entrée et pas besoin d’cartons ;
Sans flashs, sans caméras, sans l’tout Paris qu’est là,
Mon seul pari, couper la tête à l’argent roi.
Cracher de plus belle sur la multinationale,
La télé poubelle, ses marionnettes, ses bouffons ;
Pas besoin d’eux pour danser sous les étoiles,
Y a pas d’vrais saltimbanques dans le lit du patron !
 
Refrain :
Ah, tu viens chez moi, je vais chez toi, oh c’est loin !
To ro lan go lo ma dè la
Tu viens chez moi, je vais chez toi…
 
A dja ra ou ié, a ma dja ou ié hé
A dja ra ou ié a ma dja ou ié
Fa ra fi nou, am bé ié ké lé nié
 
C’est une invitation sans visas, sans visons,
Sans fouilles au corps, sans arrêtés d’expulsion ;
Sans digicodes, sans empreintes digitales,
C’est aux quatre vents que nous ouvrons le bal…
Casser les frontières à coup de burins à coup d’rimes,
Ecrire son dernier vers en l’honneur de celui qui trime,
Brûler dans leurs palais nos désespoirs, nos vieilles bagnoles,
Boire tout leur champagne et les faire trinquer au vitriol !
 
Refrain